24 décembre 2017
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Central Park - NYC - 2017
Est-ce que tu as un chat, un chien, un poisson rouge, une plante voire même un pied de basilic pas trop loin?
Va les chercher et ramène-les bien au chaud contre toi, tu vas en avoir besoin en lisant cette note.
Peut-être que tu vis à la campagne. Peut-être que, comme moi, tu vis dans une grande ville. Si tu es entouré(e) par la verdure tu as de la chance. Mais est-ce que tu penses bien à en profiter quand même?
Parce que ce sera la question du jour, pour refermer ce calendrier de l'Avent tendance bien-être: ce n'est que mon opinion, hein, mais à mon avis, s'entourer de nature et faire la démarche d'aller en trouver partout où on peut c'est tout juste une mesure de survie.
Je crois que je n'aurais pas tenu si longtemps à Londres s'il n'y avait pas ces parcs géants très accessibles. Depuis plus de six ans, très régulièrement, parfois quand ça ne va pas, parfois quand ça va pourtant très bien, je fais de longues promenades toute seule. #J'AimeLesGens #MaisPasTropQuandMeme
Je ressens comme un besoin de regarder les écureuils et d'essayer d'imaginer ce qu'est leur vie. Leur instinct de survie, leurs réflexes et leurs décisions basées sur la peur et la bouffe, comme une soupape de sécurité pour mon cerveau qui intellectualise trop et qui surinterprète tout.
Les arbres c'est pareil. j'adore regarder les arbres. Les anglo-saxons parlent de tree hugger pour les hippies qui font des câlins aux arbres. C'est complètement mon cas, sauf que j'ai trop peut d’abîmer mon unique manteau en allant le râper contre de l'écorce. J'ai besoin de voir cette forme de vie qui bouillonne dans l'immobilité, j'ai besoin de savoir qu'ils étaient là avant, qu'ils seront là après, qu'ils s'en foutent du stress de ma cheffe, des parents d'élèves, de la prochaine deadline.
Si tu veux avoir un peu la classe dis que tu as lu Thoreau.
Sinon, contente toi d'aller souvent au parc et prends le temps de regarder les pigeons. Parce que ça marche aussi.
Je souhaiterais finir cette note en vous parlant de Chiquito le teckel qui porte la collerette avec un panache de malade.
Il n'a rien demandé à personne, s'est retrouvé avec une double otite, bien sûr ne se plaignait ou ne pleurait pas, mais après une visite chez le véto parce qu'il secouait les oreilles comme un fou, s'est vu transformé lundi dernier en tricératops de seconde zone.
Il ne peut plus passer sous la table basse sans se coincer comme une andouille, ou revenir du jardin sans se planter de toutes ses forces dans la porte-fenêtre, et pourtant on dirait que rien n'altère sa bonne humeur.
Au début il n'arrivait même plus à nous sauter dessus comme il avait toujours fait. Il lui a fallu un jour ou deux mais maintenant il peut à nouveau.
Bon, il nous tacle aussi de toutes ses forces comme un footballeur furieux quand il nous passe à côté.
J'ose espérer que c'est complètement involontaire, et que cet animal n'est pas la réincarnation de Satan version 9,60 kilogrammes.
On va lui enlever cette collerette vendredi prochain, pour ce qu'il en sait ça pourrait être permanent. Moi, à sa place, j'aurais déjà pissé partout et mordu tout le monde. Lui il est toujours égal à lui même.
Il n'y a pas grand chose à en déduire, mais ça me fait juste du bien d'observer.
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